Parfois j’ai le cerveau qui carbure à 100 à l’heure. Ca fourmille d’idées, j’en parle à Mister Nomé mais comme la langue n’est pas assez riche pour illustrer la complexité des pensées humaines, ça prend trois plombes de blabla et à la fin quand je lui demande « alors, qu’esstenpense ? » il me répond « j’ai rien compris ! ».
Le problème des projets un peu fous, c’est que je peux en avoir plusieurs à la fois. En ce moment, j’ai un tapis de pompons en cours, un vide-poche en bracelet brésilien et un autre projet top secret. Généralement je me rends compte en cours de route qu’il me manque du matériel ou que c’est super chiant à fabriquer, en fait. Mais je m’accroche, je bidouille et je finis par arriver à quelque chose. Pas forcément ce qu’il y avait dans ma tête au départ.
Le bracelet brésilien par exemple, c’est un truc que j’adore. J’en fais depuis que je suis petite, c’est sans doute un de mes premiers contacts avec le fil. Sauf que bien entendu, je n’en porte pas. Je ne suis pas très bijoux aux mains. Je ne porte qu’une montre, le reste ça me gêne. J’admire les filles capables de porter bracelets et bagues et encore avoir une activité car en ce qui me concerne, soit je fais la princesse assise sur son trône qui attend de se faire servir et je peux mettre des bijoux, soit ça me dérange. Et comme il paraît que je suis un chouia hyperactive, vous imaginez bien que la première solution, quand bien même j’aurais les moyens de me faire servir, est inenvisageable.
Mais revenons à nos moutons de bracelets. Du coup, je vois plus grand. J’ai déjà fait un sac et j’ai même tenté de me faire un top en bracelet brésilien. Ca m’a pris des mois et c’est importable sauf par 30°C pour faire la pin-up au bord de la piscine, car ça se porte sans soutien-gorge donc on oublie le marathon. En ce moment, je m’amuse donc à faire des paniers.
Pour les gens qui auraient les mêmes petits vélos qui courent dans leur tête, la solution ultime que j’ai trouvée pour faire un bracelet brésilien géant, c’est le tabouret pliant retourné, deux élastiques à cheveux et une aiguille à tricoter. Ainsi, vous pouvez positionner votre tabouret à la distance que vous souhaitez et toujours garder le fil tendu – bien plus classe que l’épingle à nourrice dans le jean !
Pour le fond du panier, c’est tout bêtement des mailles serrées au crochet. Alors, tentés par les projets dingos ?