A vrai dire je ne sais plus bien où j’errais sur le web quand j’ai appris qu’il existait un pied spécial fermetures éclair. J’avais bien remarqué une pochette d’accessoires étranges fournis avec Albertine – oui j’ai décidé de la nommer comme le personnage de Proust, un hommage.
Là, j’ai découvert la vie. Je me suis rendue compte que coudre une fermeture éclair avec un pied adapté, c’était quand même vachement plus simple ! Peu de temps après, en recevant ma Craftine Box, j’ai découvert ce qu’était un passepoil, comment le fabriquer soi-même et qu’on pouvait le coudre avec le même pied ! Alors là, il a fallu que je fasse des tests. Et alors que je terminais mon tout premier porte-monnaie avec un passepoil, Mister Nomé a débarqué dans ma pièce et m’a lâché un « il est vraiment joli, celui là! ». Comme toute femme qui se respecte, je me suis empressée de rétorquer « Quoi, les autres sont moches ? ». Normal.
Mais une frénésie du passepoil a démarré. Non contente de ce premier porte-monnaie, j’ai fait toute une petite famille. La poire, la fraise… Et ensuite j’ai fait la Maman. Autant dire que je me suis bien entraînée pour ce détail technique de mes prochains projets de couture.
Maintenant que je me suis bien amusée avec ce pied presseur, il faut que je m’intéresse aux autres qui recèlent encore plein de mystères pour moi. Il y en a un que je suspecte de servir à faire des boutonnières, il faut que je l’interroge à ce sujet, mais il n’est pas bavard. Et le dernier, c’est encore pire ! C’est le John Doe du pied presseur. Il est là, mais on ne sait pas qui c’est. Peut-être même que lui non plus…
Modèles : porte-monnaies et pochette, patron maison, en vente sur ma boutique.
Tissus : Fat quarters de chez Mondial Tissus (vagues orange, passepoil rouge, poire, fraise, violettes) ou chutes récupérées chez Mamie.