Je venais de découvrir DROPS depuis peu, qui propose plein de modèles gratuits, quand j’ai vu ce modèle qui m’a tout de suite fait craquer. J’adore les torsades. Je trouve ça joli, et j’adore les tricoter. Pour la petite histoire, tricoter du jersey tout droit, ça finit par m’ennuyer.
Le modèle n’est pas à conseiller à un débutant car il y a pas mal de torsades, des rangs à compter, du changement de points constant…
C’est donc le « Chocolate passion », qui chez moi s’apparente à du chocolat blanc…
Le fil a été récupéré sur un pull que ma Mamie gardait dans un de ses placards magiques – oui c’est Mamie-Poppins, ses placards sont infinis ! Lors d’une de mes dernières visites chez elle, nous avons passé une après-midi à détricoter ce pull du commerce qui ne servait à personne pour que je puisse me tricoter mon super gilet.
Après échantillonnage, j’ai constaté que le fil était un peu fin, j’obtenais les bonnes dimensions mais le résultat n’était pas très joli, un peu trop ajouré. J’ai donc tricoté mon fil avec un second du « Phil light » de chez Phildar, parfait pour dépanner dans ce genre de situations. Et en plus, puisque ce n’est pas exactement de la même couleur, ça donne un joli effet légèrement chiné.
Ce qui m’a déstabilisée au départ, car je ne comprenais pas comment s’articulaient les pièces, c’est que la classique « bande de finitions » est directement tricotée avec le reste du modèle. Cela évite de se farcir les éternels allers-retours sur 8 ou 9 mailles alors que l’on a fini le dos, les devants et les manches et qu’on s’était dit « enfin, je vais pouvoir monter mon gilet » et que en fait, ben, non ! Je déteste les bandes de boutonnage ! Au final, j’ai donc trouvé ça moins pénible à tricoter que les modèles que je fais habituellement.
Du coup, l’arrondi du devant se termine dans le dos, ce qui donne un effet tricoté dans l’autre sens très joli. Quand je vous dis que j’adore ce modèle ! Détail sympa aussi, au lieu des éternelles côtes en bas de manche, c’est tout bêtement du point mousse, ce qui change un peu.
J’ai fini ce gilet il y a un moment déjà mais je n’avais pas de bouton pour aller dessus et même si je n’avais pas prévu d’en mettre tout le long comme sur le modèle, je voulais au moins un gros bouton sur le devant. Mais comme c’était l’été et qu’il était beaucoup trop chaud pour la saison, il a gentiment attendu dans ma boîte à tricots en cours. Il y a quelques jours, je me suis enfin décidée. J’ai enfilé le gilet, déterminé l’endroit où placer ma boutonnière – honnêtement je ne sais plus si le modèle indiquait de les faire en cours de route et que j’ai zappé ou si j’avais directement prévu de la faire après.
J’ai donc agrandi mes mailles puis fixé le tout et j’ai tenté d’y faire passer un bouton récupéré chez Mamie. Trop gros. Et l’inconvénient de la boutonnière a posteriori, c’est qu’on ne peut pas la faire à la taille qu’on veut, on finit par être limité par la trame du tricot. Je me suis dit que ça attendrait de trouver un autre bouton. Coup de bol, quelques jours plus tard en rangeant ma chambre, j’ai trouvé le bouton idéal. Je l’ai donc cousu, j’ai essayé le gilet et… Il était trop bas. J’ai donc fait une deuxième boutonnière et me suis de nouveau retrouvée en manque de boutons. C’en était trop, j’ai filé à la mercerie – presque – du coin et j’ai trouvé deux superbes boutons gravés, du coup je ne regrette absolument pas mes péripéties boutonnières !
En tous cas il tient bien chaud, parfait pour une promenade automnale par un temps ensoleillé !