Visite d’atelier et foulard


Blabla / mardi, mars 7th, 2017

Je n’ai pas de gros projet à vous présenter cette semaine. Je n’ai pas terminé mon gilet, mon aiguille double est en fin de vie et je n’ai pas eu le temps d’aller acheter la prochaine, je ne peux donc pas faire les finitions de mon tee-shirt. Parce qu’honnêtement, vu les cacas que ça me fait, je ne vois que ça. Mes tissus pour mes autres projets sont en transit quelque part en Europe et en plus, c ‘est du jersey aussi… Du coup, je me suis dit que j’allais vous parler un peu de moi.

Depuis le début de mes aventures, j’ai appris à diagnostiquer les soucis sur ma machine à coudre. C’est facile, c’est comme en informatique. Dans la majorité des cas, le problème vient de l’interface chaise-machine ! J’oublie de changer mon aiguille pour une plus adaptée au projet en cours, je mets ma canette dans le mauvais sens, j’oublie d’enlever mes épingles en cours de couture et PAF – et pas de bol – l’aiguille se casse dessus et se coince en plus, sinon c’est pas drôle.

Souvent, le problème, c’est l’interface chaise-machine… Bah alors, Gustave ? Qu’est-ce que tu bouines ?

Parfois, ce n’est pas de ma faute, c’est juste l’aiguille qui n’en peut plus. Amis qui débutez en couture, si vous avez un caca incompréhensible, essayez de changer votre aiguille. Souvent, ça résout tout. C’est magique. Et c’est très bête, mais j’ai mis un moment à comprendre ça…

Comme je ne l’ai pas encore fait et que, depuis quelques temps, j’ai pu m’aménager un atelier dans ma-pièce-à-moi-qui-était-déjà-bien-emcombrée, une visite s’impose.

Au grand désespoir de Mister Nomé, je dispose d’un petit troupeau hors du commun d’épingles possédant une volonté propre et une capacité étonnante à se mouvoir. J’ai beau les remettre dans leur boîte ou les poser sur la table elle finissent toujours par terre. Elles aiment bien le sol. Je ne sais pas si elles s’imaginent qu’elles vont pouvoir s’enfuir en s’accrochant au premier chausson venu ou si c’est simplement une sensation de liberté, une envie de me contrarier… Alors bon, moi, je m’en fous un peu. Quand je n’en ai plus assez pour épingler mes pièces, je les ramasse.

Aaah, les créatifs !

Je n’ai pas encore de surjeteuse et j’aimerais bien un meuble un peu plus joli pour mettre ma machine, mais cette table abandonnée sous ma terrasse par les anciens propriétaires fait le job.

Mais Mister Nomé a peur qu’elles se plantent dans ses pieds. Il faudrait que je trouve un truc aimanté à fixer à ma table. Elles tomberaient sans doute moins. Notez bien qu’il ne s’est jamais planté une épingle dans le pied, et ce pour plusieurs raisons. La première est qu’il évite ma pièce de peur d’être enseveli sous mes chutes de tissu, patrons, bobines de fil, sacs et autres porte-monnaies, pelotes de laines, aiguilles à tricoter, perles, tigre en peluche, bouquins, BD, jeux vidéo, matériel de fitness… La seconde est que je pense qu’il est physiquement très compliqué  pour une épingle qui se pose irréversiblement à l’horizontale sur le sol d’aller se planter dans un pied.

le classique meuble à cases, x2, pratique pour ranger. Le plan de travail est un simple Bulgom, j’aime bien travailler dessus car les ciseaux glissent bien et on peut épingler directement dedans.

Avant qu’on ne me reproche quoi que ce soit – c’est pour toi, Mister Nomé – les photos sont volontairement “pas soignées”. Je trouve ça important de vous montrer aussi comment c’est en vrai. Ca en déculpabilisera probablement. Oui, je suis bordélique, je m’étale, j’en fous partout, j’en laisse tomber par terre et j’oublie de ramasser parce que je n’en ai pas besoin tout de suite et, bizarrement, le sol est une zone sûre où je retrouve toujours tout. Je range juste assez pour réussir à m’y retrouver. Je déteste planifier, je couds un truc parce que j’ai envie de le faire à ce moment là et j’ai d’autres projets que je veux faire qui attendent leur tour parce que pour le moment je ne suis pas motivée. Bizarrement, le projet “rangement d’atelier” entre toujours dans cette catégorie.

Aaah, les créatifs !

Evidemment, je ne me permettrais pas cela si je n’avais pas une pièce réservée. N’allez pas croire que toute ma maison est en bordel ! C’est plus compliqué que ça. Et puis ailleurs, je peux toujours dire que c’est de sa faute à lui !

Dernier investissement, un classeur pour m’y retrouver dans mes bouts de patrons… Il faut encore que j’étiquette mais au moins ça ne se mélange pas.

Pour finir, une petite photo quand même d’une écharpe tube faite en vitesse avec 6 fat quarters de chez Frou-Frou, cousus en rectangle puis fermés en rond. Pour mieux visualiser, j’avais trouvé le tuto ici. Ca n’a rien de compliqué, je m’en suis surtout servie pour l’idée !

Bon.
Si tout va bien, il y aura une paire de tee-shirts pour la semaine prochaine.

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